Parc du château La Ferté Vidame dans le Perche

Parc du château La Ferté-Vidame

 

Parc du château de La Ferté-Vidame, Perche

Grandeur et décadence

De majestueux vestiges

Découvrez l'un des plus grands domaines du XVIIIe siècle. Les jardins à la française et le palais classique ont sans aucun doute inspiré les grands auteurs romantiques...

Nulle part dans le Perche vous ne trouverez d'autre lieu aussi symbolique de la grandeur et de la décadence d’une époque qui déboucha sur la Révolution Française.

Le château de La Ferté-Vidame reste aujourd’hui le témoin silencieux des avatars de l’histoire. Le visiteur, improbable invité du marquis de Laborde, sera assurément émerveillé par les perspectives grandioses qui s’offrent à lui.

Pour visiter

Parcours insectes parc du château de La Ferté-Vidame

Jolies p'tites bêtes

Coccinelles, papillons et libellules

Le criquet sanguinolent, le lucarne cerf-volant et bien d'autres encore, hantent les jardins du marquis de Laborde. Ces bestioles à six pattes seraient-elles les nouveaux châtelains du château de La Ferté-Vidame ?

Venez les rencontrer sur le circuit de découverte des insectes situé derrière les ruines du château !

Les enfants comme les adultes appréhenderont le monde fascinant des "p’tites bêtes" au cours d'une enquête à la fois étonnante et didactique.

Le livret ludique gratuit est disponible à l'office de tourisme. 

Pour visiter

 

Vue aérienne du parc du château de La Ferté-Vidame

Un témoin de l'Histoire

Pillage organisé

En 1764, le richissime financier Jean-Joseph de Laborde acquiert cette propriété, dernière demeure du duc de Saint-Simon (mémorialiste impitoyable de la cour de Versailles). Il la transforme intégralement.

Les jardins aménagés à la Française s’ouvrent sur des perspectives est et ouest de 3 km. Le parc, ceinturé de 13 km de murs, couvre une superficie de 860 ha. Il est aujourd’hui le deuxième plus vaste parc clos de la région Centre-Val de Loire, après celui de Chambord

Possession successive de grandes familles dont la famille royale, le domaine fut saisi et vendu comme bien national après la Révolution Française. Le mobilier et les pierres furent dès lors pillés par la "Bande noire", le laissant dans son état actuel.

 

La famille d'Orléans

Louis-Philippe à La Ferté

Sous la Restauration (1815), la duchesse Louise-Adélaïde d'Orléans (divorcée de Philippe d'Orléans dit "Philippe Égalité"), est seule héritière de la fortune de son père, le duc de Bourbon-Penthièvre. Elle récupère une partie des domaines saisis, dont celui de La Ferté-Vidame. Pour entreprendre la construction de la Chapelle Royale de Dreux (nécropole de la famille d'Orléans), elle continue le démantèlement du château.

À sa mort, Louis-Philippe, roi des Français, s'intéresse au domaine de La Ferté-Vidame. Il espère pouvoir reconstruire le château mais, par manque d'argent, se limite aux communs appelés aujourd'hui "Petit Château". Ce sont les seuls témoins, avec l'église Saint-Nicolas, de l'époque de Saint-Simon.

D'équipage en équipage

Tous passionnés de vénerie

En 1872, le baron Léon de Dorlodot acquiert le domaine et crée son propre équipage de chasse à courre, le "Vautrait de Dorlodot". Après 9 ans sur les terres fertoises, il les vend à Charles Laurent, doyen des agents de change de la ville de Paris.

La famille s'installe au "Petit Château". Mme Laurent se charge avec bonheur de la gestion du domaine. Ensemble ils accomplissent de nombreux travaux, dont la construction du Pavillon Saint-Dominique (actuel office de tourisme). Leur fils Roger, conseiller général et maire de La Ferté-Vidame, passionné de chasse à courre est "Bouton" (membre) du célèbre équipage Chambray. En 1910, à la mort du marquis de Chambray dont il est légataire, il crée l'équipage Roger Laurent.

L’essentiel

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